Concrètement, la profession s’était engagée à réduire les prix de 11,8% sur un minimum de sept produits, abonder un fonds de modernisation, augmenter les salaires et créer, ce n’est pas rien, 40.000 emplois supplémentaires sur deux ans : 20.000 en apprentissage et 20.000 contrats pérennes.
6.000 emplois créés sur les 40.000 promis
Or, selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) – organisme rattaché à la Cour des comptes présidée par Philippe Seguin, le compte n’y est pas. Et n’y sera jamais. "En retenant une hypothèse de deux tiers de la baisse du taux répercutés dans les prix, seuls 6.000 emplois pourraient être créés à long terme", écrit le CPO dans son rapport. Ce qui porte donc l’aide de l’Etat à plus de 330.000 euros par emploi de serveur ou de commis de cuisine créé, soit le salaire moyen d’un PDG d’une entreprise de 1.000 salariés : l’addition est salée !