Le cabinet de l'ancienne ministre de la justice a soutenu dimanche 10 octobre que Mme Dati "n'exerçait absolument aucune activité qui la mette en situation de conflit d'intérêts" avec son mandat de députée européenne. Son cabinet a précisé que l'eurodéputée avait bien créé en juillet une société de conseil, mais qu'elle n'en percevait aucun revenu, cette dernière étant "inactive".
"Le Parlement européen demande à ce que soient déclarés les flux financiers et les revenus complémentaires des eurodéputés. C'est ce qu'elle a fait avec ce qu'elle touche comme maire du VIIe arrondissement et conseillère de Paris", a ajouté le cabinet. Il dément par ailleurs une information de La Tribune de samedi selon laquelle cette société de conseil allait être dissoute.
Le quotidien économique précise que Mme Dati a d'abord rempli "début juillet" une déclaration "vierge" avant de "réactualiser début août le document sous la pression de la presse pour y inscrire son mandat de maire du VIIe arrondissement de Paris" mais "sans mentionner La Bourdonnais Consultants". Les eurodéputés "qui ne fournissent pas ce document risquent jusqu'à la suspension mais rien n'est prévu pour ceux qui rendent copie blanche", ajoute le journal.