Changement de ton, changement de stratégie, changement d'avocats.
Un an après l'interpellation et la mise en examen de neuf personnes dans l'affaire des sabotages de voies SNCF, leurs conseils ont décidé à leur tour de se muer en accusateurs. Et de cogner fort.17/12/2008 :
Un an après l'interpellation et la mise en examen de neuf personnes dans l'affaire des sabotages de voies SNCF, leurs conseils ont décidé à leur tour de se muer en accusateurs. Et de cogner fort.
"On est au-delà du fiasco judiciaire, on est dans le scandale d'Etat", a lancé, mercredi 25 novembre, Me William Bourdon.L'accusation n'est pas mince.
"On est dans la présomption très sérieuse de falsification de preuves", a asséné Me Bourdon, en décrivant une "opération qui disqualifie et déshonore gravement la démocratie française".Pourtant, ces débats ont déjà eu lieu à l'assemblée Nationale entre N.Mamère et M.Alliot Marie, cf extrait du verbatim Question publiée au JO le :
M. Noël Mamère. Ma question est la suivante, madame la ministre : face au fiasco devant lequel vous êtes, quand on voit la réalité de ce qu'est une menace terroriste, allez-vous enfin libérer ces jeunes pour que l'instruction judiciaire puisse se dérouler dans des conditions normales, selon une procédure normale ? (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
[...]Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales. Décidément, monsieur Mamère, vous ne changez pas.
MMamère. J'espère !
MAlliot-Marie, ministre de l'intérieur. Désinformation, provocation, appel à violer la loi, vous continuez. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Vous ne grandissez ni votre actuel métier ni le précédent en faisant semblant d'ignorer et la réalité et la loi.Moi, je respecte la loi. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)