Devant la menace de perdre leur emploi après le rachat par un groupe allemand, les ex-Vivanco avaient pourtant tout accepté : gel des salaires, absence de formation et licenciements économiques... Mais la liquidation judiciaire a bien eut lieu malgré tout[°0]
Une manoeuvre de la direction, selon les salariés, dans le but de faire payer les licenciements par l'État[°0] : Vivanco étant insolvable, les contribuables supporteront ainsi les licenciements et la cellule de reclassement. La facture pourrait atteindre 588.000 euros...
Un comble alors que Vivanco est un groupe mondial puissant, financé par la Lone Star, un fonds de pension américain qui pèse 24 milliards de dollars.
Les salariés ont alors occupé leur usine pour négocier de meilleures indemnités de départ.Avec leurs avocats, ils entament des négociations qui n’aboutissent à rien ; la société leur propose 4 000 euros, payés en deux fois, en plus de leurs indemnités de licenciement, ce que les salariés rejettent en bloc. Ils portent plainte pour escroquerie et réclament 60 000 euros[°0]