Revoilà Balladur, mais aussi Sarkozy, au centre des soupçons de financement occulte apparus en marge de l'affaire Karachi...
Libération et Mediapart rapportent ce lundi des documents bancaires inédits, faisant état d'un versement de plus de dix millions de francs en liquide et en grosses coupures sur le compte de l'Aficeb, l'Association pour le financement de la campagne présidentielle du candidat Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole et directeur de campagne[°0]
Balladur conteste tout financement illégal de sa campagne présidentielle et renvoie la balle dans le camp chiraquien[°0]
Ce lundi, l'avocat des familles de victimes, Me Olivier Morice, a déclaré :
Libération et Mediapart rapportent ce lundi des documents bancaires inédits, faisant état d'un versement de plus de dix millions de francs en liquide et en grosses coupures sur le compte de l'Aficeb, l'Association pour le financement de la campagne présidentielle du candidat Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole et directeur de campagne[°0]
Balladur conteste tout financement illégal de sa campagne présidentielle et renvoie la balle dans le camp chiraquien[°0]
Ce lundi, l'avocat des familles de victimes, Me Olivier Morice, a déclaré :
«Les parties civiles considèrent que M. Balladur ment d'une façon absolument éhontée (...). Il est bien évident que dans les prochains jours nous allons demander l'audition de M. Balladur qui n'est couvert par aucune immunité». Il s'agit selon lui de confronter l'ancien candidat «à un certain nombre de pièces du dossier, de témoignages qui détruisent totalement (son) système de défense» alors qu'il «se retranche totalement derrière la validation de ses comptes (de campagne, ndlr) par le Conseil constitutionnel».L'avocat a également indiqué qu'il demanderait les auditions de Renaud Donnedieu de Vabres, collaborateur de François Léotard au ministère de la Défense en 1994,ou encore de l'ancien directeur de campagne d'Edouard Balladur, Nicolas Bazire.