Le Sénat a adopté jeudi une proposition de loi de Nicolas About (Union centriste) et Sylvie Desmarescaux (UMP) qui supprime la rémunération des stages obligatoires de fin d'études pour les élèves éducateurs et futures assistantes sociales.
Selon cette derniere, la gratification minimum (417 euros par mois) obligatoire depuis 2009 pour les stages de plus de deux mois -étendue à la fonction publique l'été dernier- a eu "l'effet contre-productif" de "restreindre l'offre de stages" dans ce secteur[°0]
S'étant battu pour obtenir que tous les stages donnent droit à une gratification minimum, le collectif GENERATION PRECAIRE a protesté dans un communiqué contre cette "brèche". S'il reconnaît que les étudiants en carrière sociale peinent à trouver des stages, il estime que "la réponse passe par des déblocages de fonds de l'Etat".
Selon cette derniere, la gratification minimum (417 euros par mois) obligatoire depuis 2009 pour les stages de plus de deux mois -étendue à la fonction publique l'été dernier- a eu "l'effet contre-productif" de "restreindre l'offre de stages" dans ce secteur[°0]
S'étant battu pour obtenir que tous les stages donnent droit à une gratification minimum, le collectif GENERATION PRECAIRE a protesté dans un communiqué contre cette "brèche". S'il reconnaît que les étudiants en carrière sociale peinent à trouver des stages, il estime que "la réponse passe par des déblocages de fonds de l'Etat".
"Certains secteurs se sont fabriqués cette habitude d’avoir recours à beaucoup de stagiaires non payés et sont devenus dépendant de cette main-d’œuvre gratuite", explique Guillaume, membre du collectif génération précaire[°0]