Les magistrats dénoncent régulierement des atteintes répétées du président de la République à l'indépendance de la justice[*]
Disparition du juge d'instruction, réforme de la procédure pénale et du Conseil supérieur de la magistrature, nominations politiques : depuis l'arrivée de Sarkozy, les magistrats n'en finissent pas d'égréner leurs doléances.
2010 sera d'ailleurs l'année de toutes les contestations et, fait rarissime, huit syndicats et associations de magistrats ont décidé de s'unir pour contrer ce "démantèlement de la justice".