Mis en lumière à la faveur de l'affaire Woerth, la pratique controversée du financement politique via les micro-partis est revenue sur le devant de la scène à la faveur d'une collecte de fonds récemment menée à Londres par le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez[°0]
Le président du MoDem, François Bayrou, avait auparavant dénoncé dans Le Parisien l'existence de "prétendus partis", des "officines" destinées selon lui à "tourner la loi" sur le financement des partis politiques.
Le président du MoDem, François Bayrou, avait auparavant dénoncé dans Le Parisien l'existence de "prétendus partis", des "officines" destinées selon lui à "tourner la loi" sur le financement des partis politiques.
"On vient de découvrir qu'il en existe plusieurs centaines, alors que tout le monde sait bien que de l'extrême gauche à l'extrême droite, il n'y a pas plus d'une douzaine, une vingtaine au maximum, de vraies formations politiques en France", a dit le leader centriste.Une demi-douzaine de membres du gouvernement, dont le ministre du travail, Eric Woerth, mis en cause dans l'affaire Bettencourt, sont à la tête d'un petit parti politique.
Pour aller plus loin |
http://dutron.wordpress.com/2010/07/19/woerthgate-micro-partis-et-autres-degats-collateraux/ |
http://aliciabx.blogspot.com/2010/07/nicolas-sarkozy-aussi-son-micro-parti.html |