"L'insécurité est la première des inégalités, la pire des injustices : elle frappe de plein fouet les plus fragiles, les plus précaires, ceux qui n'ont pas les moyens de s'installer dans les beaux quartiers"
ALLOCUTION Gagny (Seine-Saint-Denis) -- Mercredi 18 mars 2009
"Or nous constatons ces derniers mois l'apparition de formes de violences nouvelles, profondément traumatisantes pour nos compatriotes..."Suite aux violents événements survenus à Grenoble et Saint-Aignan, Sarkozy s'est donc décidé à mener une véritable «guerre à la criminalité». Le couplet reste connu, il a dénoncé «des événements d'une extrême gravité marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre»[°0]
Réunion avec les principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de l’Éducation nationale Palais de l'Élysée -- Jeudi 28 mai 2009
Pourtant, le même discours de sévérité[°0] a déjà été tenu en mars 2009[°0]
"Ma seconde source de préoccupation tient à la montée des violences envers les personnes qui incarnent les institutions de la République. Elles atteignent un niveau insupportable : 25 000 violences à dépositaires de l'autorité chaque année et elles ont encore augmenté de 3,5 % sur les douze derniers mois. Les agressions contre les policiers et les gendarmes sont de plus en plus fréquentes : insultes, coups, caillassages, quand ce n'est pas tirs de coups de fusil.D'ores et déjà un policier a été nommé à la tête de la préfecture de l'Isère.
[...] Tirer sur un représentant des forces de l'ordre, c'est un acte criminel de la plus grande gravité."
ALLOCUTION Gagny (Seine-Saint-Denis) -- Mercredi 18 mars 2009