La députée PS Sandrine Mazetier a estimé que "l’élection d’un haut fonctionnaire", Raoul Briet, et non du député PS Jean-Marie Le Guen, à la présidence du Conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) était "un déni de démocratie".
Le maire Bertrand Delanoë a également fait savoir ses "vifs regrets" que le choix ne se soit pas porté sur un élu. "Le gouvernement cherche depuis plusieurs mois à mettre la main sur l’AP-HP pour y imposer une gestion purement comptable (suppression de 3.800 emplois d’ici 2012, diminution des investissements publics...) en dépit du rejet de la communauté hospitalière, des élus, des patients et de leurs familles", dénonce Mme Mazetier.
Cette élection est, selon elle, "de très mauvais augure avant la présentation officielle du plan stratégique 2010-2014 de l’AP-HP"[°0]
"C'est encore une fois la manifestation d'un traitement spécifique à l'AP-HP, un consensus ayant été trouvé pour que les CHU des autres grandes villes demeurent présidés par des élus, écrit-il, regrettant cette rupture supplémentaire du pacte de confiance entre l'Etat et les collectivités locales."[°0]