Libération et sa rubrique "Désintox" avait mis à mal l'argumentaire de Luc Chatel qui défendait le salaire de Proglio[*]
Extrait :
"Avant que le nouveau patron d'EDF ne renonce finalement à sa double rémunération, le porte-parole du gouvernement avait tout tenté pour justifier ce traitement. Avec force mauvaise foi..."
Selon les Echos[*], les retraites chapeaux n'ont jamais été soumises à une quelconque limite[...]. Le calcul des retraites chapeaux relève du patrimoine de leurs heureux bénéficiaires. Leur gestion est le plus souvent externalisée. C'est le cas aussi chez Veolia, qui a délégué le financement de la retraite chapeau d'Henri Proglio à un assureur, sans plus de précision.
La conclusion est donnée par Henri Emmanuelli qui mercredi dernier a déclaré en séance[*]:
" Si ce que rapporte la presse est exact – donc sous réserve – il aurait renoncé à 450 000 euros pour pouvoir bénéficier d’une retraite d’un million d’euros. Le malheureux est donc passé de quelque 2,1 millions d’euros à 2,6 millions d’euros annuels.
[...]Dans un pays où le salaire moyen se situe à 1 800 euros mensuels, devoir expliquer que des personnages perçoivent 2,6 millions d’euros par an m’inspire cette conclusion : M. Proglio a pété les plombs, ce qui est particulièrement grave pour un dirigeant d’EDF ; on risque la panne !
(Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)"