Voilà une publicité dont les banques se seraient volontiers passées.
Il en coûte aux Français 154 euros par an en moyenne pour disposer de services bancaires simples : gestion d'un compte, virement, prélèvement, chèque, banque en ligne, ou encore, tout simplement, tenue de compte. C'est moins qu'en Italie, « champion » européen de la cherté avec 253 euros par an, mais tout de même 100 euros de plus qu'en Belgique! Bruxelles y voit la preuve éclatante d'un manque de concurrence non seulement entre pays mais à l'intérieur de chaque marché national.
Si elle établit un palmarès inversé des banques, la Commission ne distribue pas pour autant de bons points. Partout, elle dénonce l'opacité des tarifs. Elle soupçonne les banques d'abuser de leur position de gestionnaire de compte pour prélever des commissions pratiquement à l'insu de leurs clients. Elle leur reproche en somme de les dissuader de se comporter en consommateurs avisés. Megdelena Kuneva, la commissaire en charge de la protection des consommateurs, avait sorti hier la boîte à gifles parlant d'"information pré-contractuelle inadéquate, de conseils inappropriés et de commissions bancaires opaques qui sont incompréhensibles pour les consommateurs". "En un mot, les contrats de services financiers de détail et les pratiques commerciales (des banques) violent souvent les principes élémentaires d'un bon marché de masse", a-t-elle dit.
[...]
Bruxelles met également le doigt sur les "mauvais conseils" d'investissement de certains banquiers qui n'hésitent pas à vendre les services les plus rentables... pour eux!
Lire l'article sur La tribune
Il en coûte aux Français 154 euros par an en moyenne pour disposer de services bancaires simples : gestion d'un compte, virement, prélèvement, chèque, banque en ligne, ou encore, tout simplement, tenue de compte. C'est moins qu'en Italie, « champion » européen de la cherté avec 253 euros par an, mais tout de même 100 euros de plus qu'en Belgique! Bruxelles y voit la preuve éclatante d'un manque de concurrence non seulement entre pays mais à l'intérieur de chaque marché national.
Si elle établit un palmarès inversé des banques, la Commission ne distribue pas pour autant de bons points. Partout, elle dénonce l'opacité des tarifs. Elle soupçonne les banques d'abuser de leur position de gestionnaire de compte pour prélever des commissions pratiquement à l'insu de leurs clients. Elle leur reproche en somme de les dissuader de se comporter en consommateurs avisés. Megdelena Kuneva, la commissaire en charge de la protection des consommateurs, avait sorti hier la boîte à gifles parlant d'"information pré-contractuelle inadéquate, de conseils inappropriés et de commissions bancaires opaques qui sont incompréhensibles pour les consommateurs". "En un mot, les contrats de services financiers de détail et les pratiques commerciales (des banques) violent souvent les principes élémentaires d'un bon marché de masse", a-t-elle dit.
[...]
Bruxelles met également le doigt sur les "mauvais conseils" d'investissement de certains banquiers qui n'hésitent pas à vendre les services les plus rentables... pour eux!
Lire l'article sur La tribune