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09/11/2009

Bruxelles va demander à la France de ramener son déficit public sous 3% dès 2013

La Commission européenne va demander mercredi à la France de ramener dès 2013 son déficit public sous la limite autorisée dans l'UE de 3% du Produit intérieur brut, soit un an plus tôt que prévu par Paris, ont indiqué lundi des sources européennes.

Cette date ne devrait pas satisfaire la France, qui table sur un plus long délai. Le Premier ministre français François Fillon a indiqué la semaine dernière qu'il prévoyait de ramener le déficit budgétaire "en dessous" de 3% "à l'horizon 2014" seulement.

"Je présenterai début 2010 au Parlement une stratégie de finances publiques qui nous donnera les moyens de descendre en dessous des 3% de déficit à l'horizon de 2014, au prix d'efforts très importants, puisqu'il faudrait faire un effort de réduction de plus de 1% par an".


"La France n'est pas d'accord" avec la recommandation prévue par la Commission, a indiqué clairement une des sources européennes.

Plus inhabituel encore, la Commission compte aussi se prononcer sur les décisions de politique économique prises par la France, en affirmant que le grand emprunt pourrait contribuer à dégrader la situation budgétaire française «s'il n'est pas compensé» par des économies supplémentaires . Ce que ne prévoit pas vraiment le schéma français…

Du coup, le ministre du Budget, Éric Woerth, a saisi la balle au bond : il a indiqué hier vouloir que la charge des intérêts du futur emprunt soit compensée par des réductions de «dépenses de fonctionnement» de l'État, une idée qu'il a défendue auprès de la commission Juppé-Rocard.

«Je fais progresser cette idée-là, et je pense que ce pourrait être une bonne idée parce que cela montrerait qu'il y a vraiment une vertu à l'intérieur de l'emprunt», a-t-il déclaré.

«Sans même parler du grand emprunt, on sait déjà que la charge d'intérêt de la dette absorberait la quasi-totalité des marges de manœuvre de l'État , poursuit-on dans son entourage. Il y aura donc des ajustements sur les autres missions dans les ministères. Mais il est encore trop tôt pour dire comment l'effort se répartira entre les ministères


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